Lyon, 5 Mars 2024 - Alors que le gouvernement promet l’intégration d’outils numériques pédagogiques comme MIA Seconde à la rentrée 2024, la dernière étude de GoStudent révèle que les élèves réclament plus de technologie dans leur parcours scolaire et notamment dans les sujets qui leur sont enseignés, l’IA faisant une entrée fulgurante dans les priorités de cette nouvelle génération d’apprenants.
La plateforme de soutien scolaire GoStudent vient de publier son Étude GoStudent 2024 sur l’éducation du futur après avoir interrogé 5581 jeunes à travers l’Europe et leurs parents, dont 1004 jeunes en France âgés de 10 à 16 ans. Cette étude annuelle vise à comprendre les attentes de la nouvelle génération concernant leur scolarité et la manière dont ils préparent leur avenir. Cette année, les chiffres révèlent une inquiétude croissante concernant des programmes scolaires et des outils d’apprentissage dépassés, qui ne sont plus en phase avec l’évolution du monde et l’avenir du travail.
Prêts pour la révolution de l’IA, mais un écart d’intérêt entre les filles et les garçons persiste
Figurant dans le top 5 des matières les plus importantes pour se préparer à leur avenir, les élèves en France expriment un fort intérêt pour l’apprentissage des nouvelles technologies à l’école, et en particulier l’Intelligence Artificielle, que ce soit pour comprendre son fonctionnement (IA dans le classement ci-dessous) ou apprendre à développer de nouveaux outils technologiques (Développement Technologique dans le classement).
Il n’est pas étonnant que l’IA fasse son entrée officielle dans la liste des préoccupations de la prochaine génération, faisant écho à l’explosion des outils comme ChatGPT au cours de l’année écoulée. En parallèle, l’étude montre que les jeunes en France sont de plus en plus confiants à l’idée de vivre dans un monde entouré de nouvelles technologies (+29% par rapport à 2023, passant de 62% à le penser à 80% en 2024). Une génération qui se sent donc à l’aise face aux défis technologiques mais qui demande néanmoins d’y être préparée.
Comprendre l’IA dans le but de l’utiliser à bon escient dans leur avenir professionnel est devenu un pilier important de leur éducation. 4 jeunes sur 10 interrogés en France (41%) pensent d’ailleurs que leur futur emploi sera directement lié à la technologie. Toutefois, si les jeunes s’alignent sur le fait que l’apprentissage d’une utilisation efficace de l’IA est crucial, il est important de reconnaître l’écart qui persiste entre les genres. L’étude révèle qu’en France, 31% des garçons âgés de 10 à 16 ans expriment un intérêt pour l’IA, alors que seulement 20% des filles partagent le même enthousiasme. Un déséquilibre lié notamment à la manière dont l’IA est présentée et notamment enseignée et qui pourrait causer des inégalités d’accès à des emplois liés à l’IA quand cette génération entrera sur le marché du travail.
Les acteurs de l’éducation et les décideurs politiques doivent répondre à l’appel de l’IA
Malgré leur enthousiasme pour l’IA, il existe un décalage important entre les aspirations des jeunes et la réalité du système éducatif. Alors que plus de la moitié des enfants en France expriment le désir d’apprendre davantage grâce à l’IA (52%), seuls 11% d’entre eux déclarent utiliser cette technologie à l’école. La France se classe dernière en Europe en termes d’utilisation de l’IA à l’école par rapport à l’Allemagne (38%) et au Royaume-Uni (20%) par exemple, qui ont déjà entamé leur transition vers le numérique éducatif.
Cet écart souligne la nécessité urgente d’aligner les pratiques éducatives sur les attentes des élèves. D’autant que l’IA est perçue comme un outil pour élargir le champ des apprentissages : selon 7 jeunes sur 10 en France la technologie leur permet d’apprendre tout ce qu’ils veulent, et les plateformes conversationnelles d’IA ont prouvé qu’elles pouvaient aider à expliquer et à maîtriser des sujets complexes.
Les parents en France reconnaissent également les avantages de l’IA : 45% d’entre eux estiment qu’il s’agit d’un outil éducatif très efficace. Un chiffre qui montre que la confiance envers cette technologie s’accroît, mais là encore, plus lentement en France que dans le reste de l’Europe, notamment en Allemagne où les parents sont 65% à le penser. Il s’agit d’un vrai défi national que les écoles et les décideurs politiques vont devoir relever pour s’assurer que les enfants en France soient pleinement équipés face à la concurrence européenne sur le monde du travail.
Felix Ohswald, CEO et cofondateur de GoStudent, explique : “Je crois fermement qu’il est de notre devoir de doter la prochaine génération des connaissances et des outils dont elle a besoin pour comprendre et relever les défis de demain. Leurs aspirations ne se limitent d’ailleurs pas à la réussite personnelle, mais visent à rendre le monde meilleur. Alors que notre étude révèle que 88 % des enfants en France âgés de 14 à 16 ans se sentent très à l’aise avec le fait d’apprendre avec des outils numériques, c’est une occasion unique de leur apprendre à naviguer avec l’IA afin qu’ils façonnent un avenir où cette technologie est une force.”
Explorer le potentiel de l’IA pour surmonter la plus grande préoccupation de cette génération
Alors que l’avenir semble indéniablement lié aux nouvelles technologies, les résultats de l’étude GoStudent sur l’éducation du futur placent l’environnement au premier rang des préoccupations des jeunes en France. L’étude révèle que les élèves placent le développement durable à la première place des matières qu’ils aimeraient apprendre (devant tous les autres pays européens interrogés). En France, 79% des enfants se disent préoccupés par l’environnement et cela sans distinction de genres (filles : 78% et garçons : 80%), contre 77% en moyenne en Europe. La prochaine génération souhaite s’équiper des connaissances et des compétences nécessaires pour s’engager activement dans la construction d’un monde plus durable. Dans ce contexte, le développement durable et l’IA ne semblent pas être des sujets distincts, car les dirigeants d’aujourd’hui identifient déjà le potentiel de l’IA pour relever les défis du changement climatique.
L’étude de GoStudent sur l’éducation du futur montre que la prochaine génération reconnaît l’importance de l’IA et de la technologie pour façonner leurs futures carrières et relever les défis de demain, mais qu’il est urgent de combler l’écart entre leurs aspirations et le paysage éducatif actuel.
Retrouvez l’étude complète en accès libre ici
Méthodologie : En collaboration avec Edelman Data & Intelligence, GoStudent a mené son étude auprès de 5 581 parents ou représentants légaux, et 5 581 enfants âgés de 10 à 16 ans au moment de l’enquête dans six pays européens : Allemagne, Autriche, Espagne, France, Italie et Royaume-Uni, entre le 20 octobre et le 13 novembre 2023. En France, 1004 parents et 1004 enfants ont été interrogés.
A propos de GoStudent - GoStudent est l’un des principaux fournisseurs de soutien scolaire et de plateformes éducatives dans le monde. Fondée à Vienne, en Autriche, en 2016 par Felix Ohswald (CEO) et Gregor Müller (COO), la licorne financée par du capital-risque a levé plus de 675 millions d’euros auprès d’investisseurs tels que Prosus, Left Lane Capital et SoftBank Vision Fund 2. Convaincu que l’avenir de l’éducation est hybride, GoStudent a élargi son offre au cours des deux dernières années avec l’acquisition de trois entreprises EdTech - Seneca Learning, Tus Media
et Fox Education - et d’une entreprise de soutien scolaire hors ligne, Studienkreis. Ensemble, ces entreprises visent à réunir le meilleur du monde en ligne et hors ligne pour libérer le potentiel de chaque enfant. En savoir plus : www.gostudent.org
Contact : Kristina Bassett | Director PR & Communications at GoStudent | T: +44 786 914 3214 | E: kristina.bassett@gostudent.org